MARIE IMMACULÉE REINE DU CLERGÉ
TABLE DES
MATIÈRES DES DOCUMENTS TRAITÉS EN VUE DE PRÉPARER LA FÊTE DE MARIE IMMACULÉE REINE DU CLERGÉ LE 1er FÉVRIER 2020:
1) Invitation de Marie-Marguerite,
Claude et Jean-Charles : -2 mots de "Bienvenue"
2) Annonce du 1er février 2020:
3) Offrande quotidienne de soi à
Jésus :
4) Prière de Marie Immaculée Reine du
Clergé:
5) Consécration à Marie Immaculée
Reine du Clergé :
6) Prière de consécration quotidienne
à l'Esprit Saint :
7) Explication de la statue
et de la médaille:
8) Présentation de
l’historique de la fête de Marie Reine du Clergé :
9) Une "nouvelle
Pentecôte" Extraits
du « Journal » de Conchita :
10) Lire "Florilège de
textes sur le sacerdoce" donné à Conchita :
11) Deux articles du Bulletin
"Le Chardonnet" #335 et #336 en 2018 :
12) Vous pouvez copier ce site de Marie Reine du Clergé en PDF
(20 pages) :
TABLE DES MATIÈRES DES DOCUMENTS PRODUITS APRÈS LA FÊTE DE MARIE IMMACULÉE REINE DU CLERGÉ:
13) CE TÉMOIGNAGE NOUS EXPLIQUE POURQUOI CETTE FÊTE PAR SOEUR MARIE-MARGUERITE DE LA LÉGION DE MARIE:
14)
COMPTE RENDU DES DÉMARCHES FAITES PAR LES RESPONSABLES DE LA FÊTE DE MARIE IMMACULÉE REINE DU CLERGÉ:
15) FORMATION D'UN RÉSEAU DE PRIÈRES EN FAVEUR DES VOCATIONS SACERDOTALES ET RELIGIEUSES ET
POUR LA SANCTIFICATION DES PRÊTRES: "ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL":
16) PRIÈRE POUR LES VOCATIONS ET CHAPELET DE L'"ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL":
17) INSCRIPTION ET TEXTE D'ENGAGEMENT À "ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL" :
18) Offrande quotidienne de soi à Jésus, prière à Marie Reine du Clergé,
consécration à Marie Immaculée Reine du Clergé et explication de la médaille ajoutés à la formation de l'"ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL"
fondée par l'abbé André Gagné responsable des vocations pour le diocèse de Québec:
___________________________________________________________________________________________________
INVITATION
15h00 : - chapelet
15h30 : - enseignement sur l’Eucharistie par Pascal Cyr diacre
16h00 : - enseignement par l'abbé Paul Hébert sur le rôle du prêtre en
2020
16h30 : - litanies à Marie
16h45 : - préparation pour la procession de la chandeleur avec
des chandelles et les images des groupes de prière vers la crèche.
17h00 : - messe paroissiale célébrée par le curé Alain Vaillancourt
et animation par la chorale « Marie très pure » des «Hérauts
de l’Évangile».
- Fin de la récitation des
1000 AVE après la messe jusqu’à 20h00.
tél. :
450-688-1400
Jean-Charles Florent Monney
tél.: 514-619-7063.
MOT
DE BIENVENUE
Ici, il n’y a
plus de jalousie à savoir qui est le meilleur en 2020.
Les temps qui
courent sont indécis. Il nous faut avec courage s’unir pour combattre Satan et
l’antéchrist.
Ouvrons nos cœurs
à Marie, Mère Médiatrice de toutes grâces. Elle nous connaît tous et chacun et
Maman Marie veut notre bien. Nous devons nous unir pour défendre notre clergé
qui est source de vie pour l’Église et nos familles.
Saint Maximilien
Kolbe a fondé la Milice du Cœur Immaculé de Marie en 1917 où l’Église était la
plus persécutée et avec l’ordre des Chevaliers du Cœur Immaculé de Marie, il a
sauvé le clergé et nos familles.
Aujourd’hui
aussi, l’Église est très persécutée et nous devons nous engager à combattre
pour la gloire de Dieu.
Rebâtissons notre
Église, prenons soin de nos enfants.
N’ayons pas peur.
AMEN.
Claude Bergeron
Nous sommes
entrés dans le 3e millénaire et Maman Marie est toujours présente
pour guider ses enfants bien-aimés et ses prêtres.
Elle attend notre
OUI à Jésus, un OUI inconditionnel, un OUI du cœur et constant.
Claude Bergeron
MESSE DE LA
CHANDELEUR
Fête de Marie Immaculée Reine du Clergé
Samedi, le 1er février 2020
(coin Boul. René Lévesque) Métro
BONAVENTURE
Programme :
Pour informations : Marie-Marguerite et Claude Bergeron tél.:
450-688-1400
Jean Charles Florent Monney : 514-619-7063
Ô Marie, Reine du Clergé, Mère de
l'Église, vous qui avez accompagné les Apôtres et les Disciples au jour de la
Pentecôte, priez encore avec nous pour le Pape, les Évêques et les Prêtres.
Obtenez-leur la force, le courage, la santé pour qu'ils travaillent
efficacement à consoler ceux qui souffrent, à convertir les pécheurs et à préparer le Règne de Dieu par votre Fils Jésus.
Ô notre Mère,
priez avec nous l'Esprit Saint. Qu'il vienne unir l'Église et
renouveler la face de la terre. Inspirez à vos enfants le respect du
prêtre, que l'on comprenne la grandeur de l'Eucharistie et du Sacerdoce.
Ô Marie, Reine du Clergé, priez pour nous, obtenez-nous de
nombreux et saints prêtres.
Saint Joseph, protecteur de l'Église, priez pour
nous.
Saint Michel Archange, protégez-nous.
N.B.
Nous reproduisons ici la statue de Marie, Reine du Clergé, dont le
prototype sortait des ateliers en 1910. En 1913, on commença à frapper des médailles sur le même sujet. La confrérie de "Marie
Immaculée Reine du Clergé" fut fondée par le curé Gabriel Lenert de la
paroisse Saint-Nicolas de Chardonnet et le 2 février 1908, jour de fête
marial, la confrérie était érigée par le cardinal Richard, archevêque
de Paris. Depuis sept ans, le 2 février,
nous célébrons avec solennité la fête de Marie Reine du Clergé à la
Cathédrale de Montréal. Samedi, le 1er février 2020 à la Cathédrale de
Montréal (coin Boul. René Lévesque et Mansfield métro BONAVENTURE), fête de Marie Reine du Clergé: 15h prières et messe à 17h.
Marie-Marguerite et Claude Bergeron 450-688-1400.
N.B.: le 3e document envoyé par internet inclus dans une seule page en PDF les items 3), 4), 5), 6) et en résumé 7):
http://www.marmoraon.ca/priquoJs2.pdf
Nous nous consacrons à Marie Immaculée Reine du Clergé, Mère des prêtres et du Sacerdoce Royal pour tous les peuples. En vous, Marie Vierge Immaculée, on vous demande dans la Divine Volonté de Dieu Notre Père, la grâce de la vocation sacerdotale qui nous unit à tous les prêtres dans le Cœur Sacré du Prêtre Éternel, votre Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. Ô Esprit Saint, en la fête de la Lumière, on vous demande la grâce d’imiter votre Bienheureuse épouse, Marie Immaculée Vierge Sacerdotale. Ô Esprit Saint, on vous demande une Nouvelle Pentecôte. Maman Marie, vous la Mère et Reine du Clergé, votre Église a besoin de prêtres sanctifiés et consacrés à l’Esprit Saint, des prêtres de lumières pour éclairer vos enfants, des prêtres de feu pour qu’ils remplissent l’univers d’Amour divin. Oui, venez Esprit Saint, venez renouveler vos prêtres. Pour eux et pour nous, on vous demande votre Puissante Infusion d’Amour Inconditionnel. Ô Marie Immaculée Reine du Clergé, le temps de son Règne est arrivé pour sauver son Église, une, sainte, catholique et apostolique. Qu’ils soient tous consacrés, ô Esprit Saint, dans l’esprit de Vérité. Par
votre intercession, ô Marie Immaculée Reine du Clergé et de saint Joseph,
protecteur de l’Église universelle et de saint Michel Archange. Amen.
|
Esprit
Saint, reçois la consécration parfaite et absolue de tout mon être.
Sois présent désormais dans chacune des actions de ma vie et dans
chacune de mes actions. Sois mon Directeur, ma Lumière, mon Guide, ma
Force et l'Amour de mon coeur. Je m'abandonne sans réserve à tes
opérations divines et veux être docile à toutes tes inspirations.
Esprit Saint, transforme-moi avec Marie et en Marie pour la gloire du
Père et le salut du monde. Amen.
LA
STATUE DE MARIE REINE DU CLERGÉ
Dans
les premiers jours de mai 1903, Sœur Marie-Eugène se trouvant dans l’église des
Sables-d’Olonne, devant la statue de la Très Sainte Vierge, priait Notre-Dame
de tout son cœur, répétant avec amour, toutes les invocations qui lui venaient
à la pensée.
Tout à coup, elle entendit saluer la
Très Sainte Vierge d’un nouveau titre qui lui était absolument inconnu
jusqu’alors, et qui semblait venir du ciel :
« REINE DU CLERGÉ »
Comme
malgré elle, la religieuse redit plusieurs fois cette invocation :
« Reine du Clergé, priez pour
nous. »
La Très Sainte Vierge paraissait
heureuse, et d’une voix douce elle dit :
« J’aime cette invocation, répétez-la,
ma fille. Oui, je suis vraiment la Reine du Clergé; ce titre de gloire m’est
précieux. »
Le 8 du même mois, en la fête de
l’Apparition de saint Michel, comme, agenouillée aux pieds de la Très Sainte
Vierge, elle pensait à la dite invocation, elle entendit la bonne Mère lui dire
qu’elle désirait que, pour la glorifier, on lui dédiât une statue, sous le
titre de Marie, Reine du Clergé.
Elle s’exprima ainsi :
« Il conviendrait de me représenter
portant une couronne royale et ayant dans mes bras l’Enfant-Jésus.
« Chaque
jour, le Prêtre élève Jésus entre ses mains consacrées, pour l’offrir, comme
victime, au Père éternel… N’ai-je pas été le premier Prêtre, en ce sens que
j’ai offert, pour la première fois, sur le Calvaire, la divine Victime à Dieu
le Père, pour le salut du genre humain.
« Les
vases sacrés, servant à l’autel, devraient être représentés ou symbolisés.
J’aurais pour sceptre un calice… N’ai-je pas bu, la première, au calice de la
douleur? C’est par la souffrance que je suis parvenue à la gloire.
« L’Enfant-Jésus
porterait un ciboire rempli d’hosties, pour rappeler le Sacrement de l’Amour,
et exprimer le désir qu’Il éprouve de se communiquer aux hommes, par le moyen
de l’Eucharistie.
« Montrant
Jésus, je serais l’ostensoir : le soutenant, je serais la patène.
« Nos
vêtements symboliseraient les ornements et les linges bénits, servant pour le
Saint-Sacrifice.
« Ainsi
serait représentée ma statue, portant le titre de « Marie, Reine du
Clergé. »
Plus
tard, la religieuse vit, en esprit, la statue, telle que la Très Sainte Vierge
la lui avait décrite.
Les vêtements, très simples, étaient
blancs et avaient comme ornements quelques filets d’or.
Selon l’explication de la Très
Sainte Vierge, la couleur blanche signifie la pureté et l’humilité; l’or, la charité
et la générosité.
MÉDAILLE
DE MARIE REINE DU CLERGÉ
Le 6 décembre, comme la Sœur
demandait à la Sainte Vierge si la médaille représentait bien Marie Reine du
Clergé, il lui fut répondu :
« OUI, mon enfant. Autour de mon image,
je désire que l’on grave cette invocation : « Ô MARIE, REINE DU
CLERGÉ, priez pour nous; » sur le revers de la médaille : un calice
surmonté d’une hostie rayonnante, et en exergue, l’invocation : « Ô
JÉSUS-HOSTIE, rendez-nous purs et forts. »
À
ce moment le Sacré Cœur intervint doucement, en disant : « Non,
ma MÈRE.. « Ô JÉSUS-HOSTIE, par MARIE IMMACULÉE, rendez-nous purs et
forts. » Puis Il continua : « Nous couvrirons d’une
protection toute spéciale les prêtres qui porteront cette médaille; elle sera
pour eux une sauvegarde et un talisman. »
Le
9 décembre, la religieuse dit : « Mais, bonne Mère, on ne pourra jamais
faire d’aussi belles médailles. » La Très Sainte Vierge
répondit : « Cette brillante médaille était symbolique : sa richesse
représentait sa valeur spirituelle et l’abondance des grâces que recevront les
prêtres qui la porteront avec foi et amour. Le cordon était bleu et blanc,
parce que ce sont mes couleurs : le blanc signifie la pureté; le bleu, la
force. »
Puis
la Très Sainte Vierge ajouta ces magnifiques promesses :
« Quant aux prêtres qui porteront ma
médaille de Marie, Reine du Clergé, je leur aiderai dans leur ministère, je
donnerai à leurs paroles la persuasion, la douceur et la force… Je demanderai à
mon divin Fils de les animer de l’Esprit qui m’animait moi-même. Je serai leur
Mère et ils seront mes enfants et mes apôtres privilégiés. Je les bénirai,
ainsi que leurs entreprises. À l’heure de la mort, je les présenterai moi-même
à mon divin Fils, et dans le ciel, ils seront distingués par un signe spécial.
« J’aime
mon Clergé de France, j’aime mon Clergé du monde entier. »
Au
mois de mars 1909, la Très Sainte Vierge dit : « Cette médaille est
spéciale aux prêtres. Le calice que je tiens comme un sceptre et celui du verso
n’ont pas le même symbole. Celui que je tiens représente mes souffrances; celui
du verso, le Sang de Jésus! L’un, la douleur; l’autre, l’abondance… l’abondance
de ce Sang précieux, qui, se répandant sur les âmes, les purifie, les vivifie,
les sanctifie… la douleur à laquelle tout chrétien, et surtout les élus de
Jésus doivent compatir, en unissant leurs souffrances aux miennes… Par cette
médaille, j’accomplirai des prodiges de grâces.
Le 31 mars 1910, le Sacré Cœur
aurait dit à la Sœur : « Cette médaille étant réservée au
Clergé, les prêtres l’aimeront mieux, ils diront : « C’est notre
Reine à nous. Elle a bu au calice des douleurs, je veux y boire aussi »;
et ils souffriront avec plus de patience et de résignation. Ils auront aussi
plus d’amour pour l’Eucharistie, car ils se diront : « C’est Jésus
qui se donne à nous ». Ils communieront avec plus de ferveur et engageront
à la communion plus fréquente les âmes dont ils s’occupent. »
Le
5 avril, la Très Sainte Vierge
explique son sourire : « Je souris dans la gloire où la
douleur m’a conduite. Il y a deux pensées dans mon sourire, comme il y a souvent deux
pensées dans le sourire maternel. La Mère, dans son amour, souffre et jouit… J’aime.
J’ai souffert et je jouis de la gloire éternelle.
« En
souriant, avec le calice des douleurs en main, je serai le modèle des personnes
qui souffrent et qui se résignent, même avec joie, à la sainte Volonté de Dieu…
C’est du calice amer qu’est venu le ciboire fécond. »
Le
5 juin 1913, la religieuse entendit les paroles suivantes :
« Bien des fidèles regrettent de ne
pouvoir porter ma médaille.
« J’ai
trouvé dans mon Cœur maternel, un moyen de les contenter. Ce serait de faire
une médaille dont le recto serait absolument semblable à celui de la médaille
réservée aux prêtres.
« Au
verso, à la place du Calice et de l’invocation qui l’entoure, seraient simplement
ces paroles : « Protectrice de la sainte Hiérarchie catholique,
obtenez-nous des saints prêtres qui glorifient Dieu et sauvent les âmes »,
paroles qui continueraient l’invocation du recto de la médaille. « Cette
médaille, devenant la médaille des associés laïques, pénétrera dans les
familles. Des mères pieuses la suspendront au cou de l’un ou même de plusieurs
de leurs fils, demandant pour eux la grâce de la vocation sacerdotale. Cette
médaille pénétrant aussi dans les pensionnats, les patronages, les séminaires,
sera donnée aux jeunes clercs, en attendant qu’à leur ordination, ils
l’échangent contre la médaille spéciale aux prêtres. Je donnerai une
bénédiction toute particulière aux associés de l’Archiconfrérie le jour où ils
prendront ma médaille. Je leur accorderai secours, assistance, protection,
surtout à l’heure de la mort. »
« En
haut de la médaille, aurait ajouté Notre Seigneur, on mettra le chiffre de la
Très Sainte Vierge, entouré de douze étoiles… Elles représenteront les douze
Apôtres. C’est Marie, Reine du Clergé, qui préparera les prêtres pour
l’avènement du Règne du Sacré Cœur. »
Que
Marie, Reine du Clergé, soit de plus en plus connue, aimée, invoquée sous ce
titre qui lui est si cher. Qu’elle daigne bénir, inspirer et féconder tant de si
louables efforts! Et que par Elle et par les prêtres qu’Elle suscitera, se
réalise enfin le souhait que le divin Maître a mis sur les lèvres et dans le
cœur de tous ses disciples :
Adveniat regnum tuum! Que Votre
Règne arrive!
Gabriel Lenert
Chanoine honoraire, Directeur de
l’Archiconfrérie
PRÉSENTATION
Sœur Marie Marguerite de la Légion de Marie
« En envoyant au monde une
nouvelle Pentecôte, Je veux qu’il s’enflamme, qu’il se purifie, qu’il soit
illuminé, embrasé et purifié par la lumière et le feu du Saint-Esprit. La
dernière étape du monde doit se signaler très spécialement par l’effusion du
Saint-Esprit. Il veut régner dans les cœurs et dans le monde entier, non tant
pour la gloire de sa Personne que pour faire aimer le Père et porter témoignage
de Moi, bien que sa gloire soit celle de toute la Trinité » (Journal,
26 janvier 1916).
« Dis au Pape que c‘est ma
volonté que dans tout le monde chrétien on supplie le Saint-Esprit, implorant
la paix et son règne dans les cœurs. Seul cet Esprit Saint pourra renouveler la
face de la terre; Il amènera la lumière, l’union et la charité dans les cœurs.
« Le monde sombre parce qu’il
s’est éloigné de l’Esprit Saint, et tous les maux qui l’affligent ont là leur
origine. Le remède se trouve en Lui : Il est le Consolateur, l’auteur de
toute grâce, le lien d’union entre le Père et le Fils et le suprême
conciliateur puisqu’Il est charité, Amour incréé et éternel.
« Que tout le monde ait recours à
cet Esprit Saint parce que le temps de son règne est arrivé : cette
dernière étape du monde Lui appartient très spécialement pour qu’Il soit honoré
et exalté.
« Que l’Église le prêche, que les
âmes L’aiment, que le monde entier Lui soit consacré, et la paix viendra en
même temps qu’une réaction morale et spirituelle, plus grande que le mal dont
la terre est tourmentée.
« Que l’on commence tout de suite
à appeler avec des prières, des pénitences et des larmes ce Saint-Esprit, avec
le désir ardent de sa venue. Il viendra, moi
Je
l’enverrai une autre fois d’une façon évidente en ses effets, qui étonnera le
monde et poussera l’Église à la sainteté » (Journal 27 septembre 1918).
« Demande cette reprise,
cette « nouvelle Pentecôte, car mon
Église a besoin de prêtres sanctifiés par le Saint-Esprit. Le monde s’enfonce
dans l’abîme parce qu’il manque de prêtres qui l’aident à ne pas y tomber; de
prêtres de lumière pour éclairer les chemins du bien; de prêtres purs pour
retirer de la fange tant de cœurs; de prêtres de feu qui remplissent l’univers
entier d’amour divin.
« Demande, supplie le ciel,
offre le Verbe pour que tout soit restauré en Moi par le Saint-Esprit. »
(Journal 1er novembre 1927).
« Je veux revenir au monde dans
mes prêtres; Je veux renouveler le monde des âmes en me faisant voir Moi-même
dans mes prêtres. Je veux donner une puissante impulsion à mon Église en lui
infusant comme une « nouvelle Pentecôte » le Saint-Esprit dans mes
prêtres » (Journal 5 janvier
1928).
« Pour obtenir ce que Je
demande, tous les prêtres doivent faire une consécration au Saint-Esprit, en
Lui demandant, par l’intercession de Marie, qu’Il vienne à eux comme dans une
« nouvelle Pentecôte », et qu’Il les purifie, les remplisse d’amour,
les possède, les unifie, les sanctifie et le transforme en Moi »
(Journal 25 janvier 1928).
« Un jour non lointain, au
centre de mon Église, à Saint Pierre, aura lieu la consécration du monde au Saint-Esprit,
et les grâces de cet esprit Divin se déverseront sur l’heureux Pape qui la
fera.
« C’est mon désir que l’univers
soit consacré à l’Esprit-Divin pour qu’Il se répande sur la terre dans une
« nouvelle Pentecôte »
(Journal 11 mars 1928).
10)
Lire "Florilège de textes sur le sacerdoce" tiré d'un article sur
Conchita paru sur le site de "Mission Marie Mère des Prêtres" document
en PDF:
http://www.marmoraon.ca/Conchitavie.pdf
Marie Immaculée Reine du Clergé
Il y a cent dix
ans, le 2 février 1908, était érigée la confrérie de Marie Immaculée Reine du
Clergé par l’archevêque de Paris, en la paroisse Saint-Nicolas du Chardonnet.
Le curé de l’époque (1907-1937), l’abbé Gabriel Lenert, avait une grande
dévotion à la très Sainte Vierge Marie et au sacerdoce. Mais cela n’était pas
nouveau dans la paroisse, comme vous l’indiquera l’article de ce numéro sur l’archiconfrérie
Marie Reine du Clergé.
En 1908, nous
sommes encore en pleine persécution anticléricale. Peu de temps auparavant il y
avait eu en 1905 la séparation de l’Église et de l’État, qui n’était qu’une
répétition de la confiscation des biens de l’Église par la Révolution
française. Saint Pie X n’avait pas cédé aux sirènes de l’État qui voulait le consentement
du pape à une spoliation aménagée. Sous l’impulsion du saint pape, le clergé
français va réagir en incitant les fidèles à la prière et la pénitence, surtout
pour les prêtres. En effet, notre saint patron (Saint-Nicolas) voyait la restauration de toutes
choses dans le Christ par un clergé saint et exemplaire. Ce remède n’est-il pas
toujours d’actualité cent dix ans plus tard?
Abbé Émeric BAUDOT
L'archiconfrérie Marie Reine du Clergé
(première partie)
Par Vincent
Ossadzow
«
C'est par ses prêtres qu'elle sera sauvée ! » Abbé Gabriel Lenert, citant une parole de
saint Pie X, éditorial de janvier 1908 du Chardonnet annonçant l'érection de la confrérie, à propos de
la France qui se meurt.
Origine
En 1862, huit ans après la proclamation
du dogme de l’Immaculée Conception, le curé Heuqueville place la chapelle
absidale de l’église sous ce patronage, à l’occasion des travaux consécutifs au
percement du boulevard Saint-Germain par le préfet Haussmann. L’abbé Louis
Heuqueville, effectivement, avait rencontré plusieurs confrères qui lui avaient
fait part de la naissance de leur vocation sacerdotale après avoir prié en
cette chapelle de Saint-Nicolas.
C’est également ce curé qui a commandé à la
Ville de Paris un tableau représentant Pie IX avec un membre de chaque ordre
ecclésiastique (ordres majeurs et mineurs), le cardinal Morlot, archevêque de
Paris, et l’abbé Heuqueville lui-même, tous prosternés aux pieds de la
Sainte-Vierge, avec cette légende :
Sub tuum praesidium confugimus – sous votre protection nous nous réfugions. Ce tableau est placé dans la chapelle de Communion, côté
Évangile.
Dès
les débuts de son ministère à la tête de la paroisse Saint-Nicolas du Chardonnet,
l’abbé Gabriel Lenert instaure la récitation quotidienne du rosaire. C’est au
cours d’une de ces prières, en octobre 1907, qu’il reçoit l’inspiration divine «
d’établir une oeuvre d’union de prières et de sacrifices, avec la Très Sainte Vierge
Marie, Reine du Clergé, pour le recrutement et la sanctification du Clergé » (1).
Au
séminaire de Saint-Sulpice, il se souvient que la Sainte Vierge est invoquée
sous le titre de Reine du Clergé.
______
(1). Abbé Gabriel Lenert, Archiconfrérie universelle de Marie Immaculée
Reine du Clergé, 1933.
Après
les persécutions anticléricales menées en France par la République radicale au
tournant des XIXe et XXe siècles (séparation des Églises et de l’État,
laïcisation de l’école publique, fermeture des petits séminaires, expulsion de
certaines congrégations), l’Église catholique décide de résister par la prière et
les sacrifices. Convaincue que la France catholique ne se relèvera que par les
prêtres, c’est dans ces circonstances que l’abbé Lenert installe cette nouvelle
confrérie sur la paroisse, spécifiquement dédiée à la défense du clergé par la
protection mariale : «Il nous semblait que cette institution serait particulièrement opportune
en ces jours malheureux qui suivaient la rupture des relations entre l’Église
et l’État, et en lesquels les ennemis de la religion cherchaient à séparer les évêques
du pape, les prêtres des évêques et les fidèles de leurs pasteurs »
explique-t-il. Le curé de Saint-Nicolas instaure alors cette dévotion particulière
à l’autel de Marie, Reine du Clergé, trônant dans la chapelle absidale de l’église.
Dans cette initiative et en pleine connaissance des oeuvres de ses
prédécesseurs, il ne fait que leur emboîter le pas dans la défense du sacerdoce
catholique : l’abbé Adrien Bourdoise avait fondé dans ces mêmes lieux, en 1612,
le premier séminaire de France ; saint Vincent de Paul avait institué sur la
paroisse, en 1625, la société des Prêtres de la Mission ; après la Révolution, Saint-Nicolas
accueillit en 1811 le petit séminaire de Paris, jusqu’à sa fermeture en 1906.
Deux ans plus tard, l’abbé Lenert ne fait donc que poursuivre la mission
sacerdotale de la paroisse. La première église Saint-Nicolas, au XVe siècle,
possédait déjà une chapelle dédiée à Notre-Dame, également dans l’abside. Le 2
février 1908, jour de fête mariale, le cardinal Richard érige solennellement la
confrérie de Marie-Immaculée, Reine du Clergé en la paroisse Saint-Nicolas du
Chardonnet; c’est l’un des tous derniers actes de l’archevêque de Paris, décédé
quelques jours avant la publication de cette ordonnance. La cérémonie
d’érection est célébrée le dimanche 2 février après-midi sous la présidence de
l’abbé Odelin, vicaire général et directeur des oeuvres diocésaines.
Bénédiction pontificale de saint Pie X
Dès son arrivée à l’archevêché de Paris,
Mgr Amette perçoit l’importance et le potentiel que revêt cette confrérie.
Aussi demande-t-il à l’abbé Lenert de la présenter au pape à l’occasion d’un
pèlerinage à Rome au printemps. C’est ainsi que, à l’invitation de son
archevêque, la veille d’une audience pontificale fixée au 20 mai 1908, le curé
de Saint-Nicolas du Chardonnet adresse au pape saint Pie X une supplique dont
voici les principaux passages :
«
Cette oeuvre, qui semble plus opportune que jamais, a pour but d’inviter les
prêtres et les fidèles à faire des prières et à s’imposer des sacrifices pour
les oeuvres de sanctification sacerdotale et pour le recrutement du Clergé
séculier et régulier. Elle est conforme aux traditions séculaires de cette Église,
où fut toujours honorée la Très Sainte Vierge, sous le titre de Marie Immaculée
Reine du Clergé. »
Le lendemain,
jour de l’Ascension, la confrérie est approuvée et bénie par le Saint-Père qui
répond à l’abbé Lenert dans une lettre, énonçant entre autres : «
Nous accordons à notre cher fils, le curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, la
permission d’inscrire dans la Confrérie n’importe quels fidèles disposés à en remplir les conditions et celle d’ajouter aux litanies
dans l’église susdite, l’invocation Regina
Cleri, ora pro nobis, Reine
du Clergé, priez pour nous. »
Au
cours de l’audience qui suit, accordée à plus de trois cents prêtres et évêques
pèlerins dans la salle royale du Vatican, saint Pie X délivre un magistral
discours sur la sainteté sacerdotale.
« C’est par ses prêtres qu’elle
sera sauvée ! » proclame l’abbé Lenert dans Le Chardonnet, en
citant des paroles fréquentes du pape saint Pie X parlant de la France, comme de
l’Église. (...)La finalité de l’archiconfrérie
est simple : répandre la dévotion à Marie, Reine du Clergé, et obtenir sa
puissante intercession en faveur du recrutement et de la sanctification des
prêtres, tant séculiers que réguliers. Cette dévotion particulière se traduit
de toutes manières, en union avec la très Sainte Vierge, par l’action et l’aumône,
par la prière et le sacrifice. «Oeuvre de vocations, mais en même temps œuvre
d’aide et d’assistance au clergé, étroite union entre les prêtres et les fidèles,
sous le patronage de la très Sainte Vierge Marie, Reine du Clergé »,
précise l’abbé Lenert. À cet effet, les affiliés sont invités à :
- se faire inscrire sur le registre de la confrérie,
- s’imposer quelques sacrifices ou faire une offrande pour les
séminaires,
- assister chaque année, s’ils le peuvent, à une messe aux
intentions de Marie, Reine du Clergé.
Essor et succès de la confrérie, requalifiée archiconfrérie
La
croissance de la confrérie est rapidement exponentielle. Six ans plus tard, à
la veille de la Grande Guerre, elle atteint plus de 4 000 membres
sur la paroisse. Outre les prières de ses fidèles, elle apporte 2 000 francs
pour l’Oeuvre des vocations du diocèse de Paris. En 1920, l’archiconfrérie
monte à 10 600 inscrits, puis atteint 20 000 membres en 1933, sans compter les congrégations
religieuses, répartis en 70 confréries paroissiales ou diocésaines, dans la plupart
des provinces de France et à l’étranger. En 1910 commence à paraître La
Reine du clergé, bulletin trimestriel de la confrérie puis de
l’archiconfrérie, servant de lien entre les membres et les différentes confréries.
Devant le succès
rencontré à Saint-Nicolas, d’autres paroisses souhaitent avoir également leur
confrérie. Le 20 mai 1912, moins de cinq ans après sa fondation et à la demande
du cardinal Amette, le pape saint Pie X érige l’institution en archiconfrérie universelle,
déclarant dans le bref pontifical « nulle, vaine, toute atteinte qu’y apporterait
sciemment ou par ignorance n’importe quelle personne, usant de n’importe quelle
autorité. » Saint-Nicolas du Chardonnet devient ainsi la maison-mère de
la dévotion à la très Sainte Vierge protectrice du clergé. Par ailleurs, l’archiconfrérie
se révèle le phare de l’oeuvre diocésaine des vocations. Le 6 février 1928, les
vingt ans de l’archiconfrérie sont solennisés à Saint-Nicolas sous la résidence
de Mgr Luigi Maglione, nonce apostolique, futur secrétaire d’État de Pie XII.
Afin d’accroître davantage encore le développement de cette oeuvre,
l’archevêque de Paris décide de transférer le siège de l’archiconfrérie à
Notre-Dame. Par délicatesse, il attend que l’abbé Lenert transmette sa cure à
l’abbé Pierre Largier en 1937. Le transfert de l’archiconfrérie est effectif le
3 avril 1938, accepté avec regret et résignation filiale par son fondateur. Ce
sacrifice est quelque peu compensé, dans le même temps, par l’intronisation de
Marie Reine du Clergé à l’entrée de l’église. L’édifice, en effet, vient enfin
d’être pourvu de son portail sur la façade méridionale.
Le dernier vitrail de l’église achève ainsi la construction débutée au
XVIIe
siècle. Le thème est choisi par l’abbé Lenert : Marie, Reine du Clergé,
veille
désormais sur l’entrée de l’église et répond de la sorte à la chapelle
absidale. Le vitrail est inauguré et bénit le 6 février 1938 par Mgr
Crépin,
évêque auxiliaire de Paris, à l’invitation du chanoine Lenert, lors des
vêpres.
Les branches spécialisées de l’archiconfrérie
De
manière concomitante à l’établissement de l’archiconfrérie, deux pieuses institutions
s’y joignent. D’abord celle de l’élite des enfants de
choeur de Paris, lesquels deviennent la section des Petits clercs de Marie
Reine du Clergé dès juin 1910. C’est l’oeuvre de l’abbé Girod de l’Ain, vicaire
à Saint-Nicolas du Chardonnet, alors sous-directeur de l’archiconfrérie, qui
comprend combien pourrait être efficace l’éclosion des vocations sacerdotales
parmi les enfants de choeur. Cette initiative est aussi encouragée par l’abbé
Lieuter, missionnaire diocésain, futur directeur de l’oeuvre diocésaine des
vocations. L’élite des enfants de choeur de Saint-Nicolas rejoint ainsi l’archiconfrérie
: les postulants sont admis par le curé et, après trois mois de probation,
deviennent membres officiels ; ils arborent, sur leur cotta, une médaille
suspendue à une ganse de soie bleue. Cette admission dans l’archiconfrérie se
déroule au cours d’une cérémonie marquée par l’acte de consécration de l’enfant
à la Reine du Clergé.
(à
suivre)
Histoire de Saint-Nicolas
L'archiconfrérie Marie Reine du Clergé
(deuxième partie)
La
dévotion à Marie Reine du Clergé à Saint-Nicolas
Par Vincent
Ossadzow
« Seigneur, qui nous avez instruits, dans la
personne de vos disciples, à ressentir les besoins de votre Église et à vous
demander des ouvriers pour elle, nous vous supplions très humblement de jeter
les yeux de votre miséricorde sur cette multitude innombrable d’hommes qui ne
vous glorifient pas comme ils le doivent. Donnez-leur des pasteurs et des
prêtres si saints, si capables, si zélés, qu’ils soient dignes d’enseigner à
vos fidèles les véritables voies, de vous servir, afin que tous ensemble, nous
vous puissions louer dans la bienheureuse éternité. Ainsi soit-il.»
Le premier
dimanche du mois, une instruction spéciale est donnée aux membres de la
confrérie après les vêpres. S’ensuit une procession, où est portée la statue de
Marie Reine du Clergé au chant des litanies de la Sainte Vierge, avec station à
la chapelle de l’archiconfrérie. Après le salut du Saint-Sacrement, pendant lequel
est chantée l’antienne Sancta Maria, succurre miseris – Sainte Marie secours des pauvres, et qui se termine par le De profundis – Des profondeurs pour les prêtres et
leurs bienfaiteurs défunts, on récite la prière de l’abbé Bourdoise en faveur
des vocations sacerdotales.
Les fêtes patronales
Trois pèlerinages annuels rythment l’activité
des petits clercs de Marie Reine du Clergé : le premier, à l’occasion du 21
novembre, fête de la Présentation de la très Sainte Vierge, dans l’un des
sanctuaires de Paris (Montmartre, la rue du Bac); le deuxième, le 2 février, fête
de la Présentation de Notre Seigneur et de la Purification de
la Sainte Vierge, à Saint-Nicolas du Chardonnet, siège de l’archiconfrérie ; le
troisième, le 2 juillet, fête de la Visitation de la Sainte Vierge. Par
ailleurs est organisé chaque année un concours liturgique avec épreuves
pratiques et théoriques, entre les groupes d’enfants de choeur des paroisses
affiliées ; les résultats sont proclamés en février, et la paroisse classée première
reçoit, pour un an, la garde de la bannière des enfants de choeur parisiens
portée dans les différents pèlerinages. Dans ce concours parisien, les enfants de
choeur de Saint-Nicolas passent tranquillement, dans l’Entre-deux-guerres, de
la 3e à la 14e place.
Ces
fêtes sont
particulièrement marquées à Saint-Nicolas du Chardonnet, ainsi que
celle du 6 décembre
lors de la Saint-Nicolas. Les jeudi ou dimanche proches de ces deux
dates sont l’occasion
de solennités rehaussées dans la paroisse qui accueille alors
facilement 300 à
400 enfants de choeur avec, l’après-midi, sermon sur la sainteté des
fonctions liturgiques,
procession et station à la chapelle absidale de Marie Reine du Clergé,
puis Salut du Saint-Sacrement. L’archevêque de Paris ou, en son
absence, l’un de ses
évêques auxiliaires, préside habituellement la cérémonie, au cours de
laquelle le
curé ou un religieux prêche sur l’oeuvre des vocations.
Le 5 février
1920, l’église accueille ainsi les enfants de choeur des paroisses de Paris et
de sa banlieue, en soutanelle rouge ou bleue (1) et répartis
dans toute la nef. Lors de la procession, quatre d’entre eux portent la statue
de Notre-Dame du Clergé, tandis que la maîtrise paroissiale interprète des
motets sous la direction de William Gousseau, maître de chapelle. Le 2 décembre
de la même année, ce sont 250 enfants de chœur parisiens qui, dans le cadre de l’archiconfrérie,
sont en pèlerinage au Sacré-Coeur de Montmartre.
Le 31
janvier 1924, plus de 400 petits clercs, tous en soutanelle, remplissent à
nouveau l’église Saint-Nicolas du Chardonnet pour leur pèlerinage annuel,
présidé par Mgr Roland-Gosselin, auxiliaire de l’archevêque de Paris ; à cette
occasion sont proclamés les résultats du concours liturgique inter-paroissial:
Saint-Nicolas arrive 3e sur les 16 paroisses concurrentes, derrière Bourg-la-Reine
et Le Kremlin-Bicêtre.
À ces
deux cérémonies parisiennes s’ajoute un pèlerinage annuel à Notre-Dame de
Montmélian (2).
Une protection dans les périls
Les
misères de la Première Guerre mondiale viennent apporter du renfort à la milice
de l’archiconfrérie. Le 29 juin 1915, le cardinal Amette préside à
Saint-Nicolas du Chardonnet le pèlerinage de plus de 80
prêtres-soldats enrôlés pour le front (3),
groupés autour de la statue de Marie Reine du Clergé trônant au milieu du
choeur de l’église (4). Dans les
heures sombres de la guerre qui s’installe dans la durée, le prélat prend
l’occasion de la royauté apostolique de la Sainte-Vierge, en la fête des saints
apôtres Pierre et Paul, pour évoquer le devoir de l’apostolat qui incombe au
prêtre, même enrôlé pour le front. Lors de la traditionnelle procession à
l’autel de Marie Reine du Clergé, plus de 60 prêtres présents ce jour-là et non
encore associés, se font inscrire au registre de la confrérie paroissiale. Le
chroniqueur de La semaine religieuse de Paris relate ce pèlerinage qui
sort de l’ordinaire :
« Il
me semble qu’il devait y avoir grande joie au ciel et qu’à travers les
obscurités énigmatiques du présent nous marchions vers les clartés de
l’avenir... Nonobstant l’uniforme militaire, qui eût donné le change à des
profanes, n’était-ce pas comme l’avant-garde de toute une légion de prêtres,
sanctifiés par le sacrifice, qui défilaient sous le sourire bienveillant de la
Reine et Mère, la Vierge Immaculée ? Avec quelle générosité ils acceptaient de sa
main le calice de douleur qu’elle leur présentait en vue de les rendre plus
dignes de Jésus-Hostie et d’en faire, à son exemple, des sauveurs.
Et
pendant qu’au pied de l’autel de Marie, par la voix de M. le Curé de
Saint-Nicolas, s’accomplissait la cérémonie de consécration, l’ange du
sacerdoce, saint Michel, l’épée au repos, le regard fixé sur Jésus et sur
Marie, ne demandait-il pas à Dieu de susciter, parmi les prêtres agenouillés,
des saints de la marque du Bienheureux Jean-Marie Vianney, résolus à baser sur la
prière inlassable et la pénitence volontaire leur zèle renouvelé et tout
apostolique ? »
À la fin de la
guerre, les puissants bombardements prussiens menacent à nouveau la capitale. Groupés
autour de l’abbé Lenert, les paroissiens de
Saint-Nicolas font voeu de réciter l’invocation à Marie Reine du Clergé chaque jour,
à l’issue de la messe de 8h00, si le territoire paroissial est préservé. Huit
mois plus tard, lors de la proclamation de l’armistice, une plaque commémorant
la protection mariale est apposée dans le déambulatoire, côté Évangile.
La Sainte Vierge et Saint-Nicolas du Chardonnet
La
dévotion mariale mise en exergue par l’archiconfrérie Marie Reine du Clergé
permet de souligner le lien étroit entre la paroisse et
la Mère de Dieu. La consécration de la première église Saint-Nicolas, en 1425,
a lieu un 13 mai, jour mis en valeur, ultérieurement, par les apparitions de
Fatima. La consécration finale de la deuxième église, en 1937, se passe un 2
juillet, solennité de la Visitation de Notre-Dame. Le chanoine Lenert, pour sa
part, décède un 25 mars en 1939, fête de l’Annonciation. On voit ainsi le doigt
de Dieu souhaitant mettre à la fois en valeur et en intime union la geste de
Saint-Nicolas avec celle de la Sainte Vierge, celle-ci bénissant celle-là,
celle-là se mettant sous la protection de celle-ci.
______
(1)
À Saint-Nicolas du Chardonnet, ainsi que dans d'autres paroisses, les enfants
de chœur admis dans l'archiconfrérie portent alors la soutanelle bleue.
(2)
Chapelle située à Saint-Witz (Val-d'Oise), contenant des reliques de saint Vit
(martyr romain du IVe siècle) ; saint Louis s'y rendait souvent en pèlerinage.
(3)
Conséquence directe de la loi de 1905 séparant les Églises et l’État, aucune
exemption n'est plus accordée aux ecclésiastiques soumis à la conscription ;
comme tous les citoyens français, les prêtres sont enrôlés au front comme
simples soldats, pas même en tant qu'aumôniers ; certains parviennent à servir
comme infirmiers, poste davantage adapté à leur ministère.
(4)
Précédemment, en septembre 1910, l'abbé Lenert avait organisé un pèlerinage de prêtres
fêtant leur jubilé sacerdotal d'argent auprès de la statue de Marie Reine du
Clergé.
12) Vous pouvez copier ce site de Marie Immaculée Reine du
Clergé en PDF réduit en 24 pages en vous servant de cette adresse:
http://www.marmoraon.ca/siteMarieImmaculeeReineduClergew-24p.pdf
Note: Vous pouvez copier cette page web en HTML en vous servant de cette adresse:
http://www.marmoraon.ca/MarieImmaculeeReineduClerge.html
Bonjour
à vous tous,
Marie Immaculée Reine du Clergé
J’ai
de la joie dans mon cœur en ce moment, d’être réunie avec vous aujourd’hui,
pour fêter notre Douce Maman d’Amour, Marie Immaculée Reine du Clergé et aussi
la fête de la lumière.
Sœur
Marie-Marguerite, de la Légion de Marie
15) FORMATION D'UN RÉSEAU DE PRIÈRES EN FAVEUR DES VOCATIONS SACERDOTALES ET RELIGIEUSES ET
POUR LA SANCTIFICATION DES PRÊTRES: "ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL":
http://www.marmoraon.ca/AllianceFrancoisz2.pdf
16) PRIÈRE POUR LES VOCATIONS ET CHAPELET DE L'"ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL":
http://www.marmoraon.ca/AllianceFrancoisz1.pdf
17) INSCRIPTION ET TEXTE D'ENGAGEMENT À "ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL" :
http://www.marmoraon.ca/AllianceFrancoisz3.pdf
18) Offrande quotidienne de soi à Jésus, prière à Marie Reine du Clergé,
consécration à Marie Immaculée Reine du Clergé et explication de la médaille ajoutés à la formation de l'"ALLIANCE-FRANÇOIS-DE-LAVAL"
fondée par l'abbé André Gagné responsable des vocations pour le diocèse de Québec:
http://www.marmoraon.ca/AllianceFrancoisz4.pdf